du val de la cascade

du val de la cascade Berger Allemand

Berger Allemand

standart et caracteristiques du berger allemand




standart et caracteristiques du berger allemand


Traduction : Dr. J.-M. Paschoud et Prof. R. Triquet.



Origine : Allemagne



Date de publication du standard d'origine en vigueur : 30/08/1991



Utilisation : Chien d’utilité, de berger et de service polyvalent.



Bref aperçu historique : Selon les documents officiels, le Club allemand du berger allemand, société affiliée au VDH (Verein fur das deutsche Hundew esen) avec siège à Augsbourg est reconnu comme association fondatrice et responsable du standard de la race. C’est au cours de sa première assemblée générale à Francfort ab Main le 20 septembre 1899 que le standard de la race a été rédigé selon les propositions de A.Meyer et de M.v.Stephanitz. Ce premier texte a été complété à l’occasion de la V Ième assemblée des membres le 28 juillet 1901, lors de la 23ème assemblée des membres le 17 septembre 1909 à Cologne, à la réunion du comité directeur et du comité consultatif à Wiesbaden le 5 septembre 1930 et à la suite de la séance de la commission d’élevage et du comité directeur le 25 mars 1961. Le texte a encore été revu dans le cadre de la WUSV (Weltunion der Vereine fur deutsche Schaferhunde / Union mondiale des sociétés du berger allemand) et adopté à la séance de la WUSV du 30 août 1976. Le standard a finalement été remanié et restructuré les 23 et 24 mars 1991 par décision ayant force de loi des comités directeurs et consultatifs. Le berger allemand, dont l’élevage méthodique débuta dès la fondation de la société en 1899, a été, à l’époque, sélectionné à partir des variétés de chiens de berger du Centre et du Sud de l’Allemagne; l’objectif était de créer un chien d’utilité hautement qualifié ; c’est dans ce sens que fut établi le standard qui prend en considération aussi bien les aptitudes physiques que le caractère et le comportement du chien.



Aspect général : Le Berger allemand est de taille moyenne, légèrement plus long que haut, vigoureux, bien musclé, avec ossature sèche; construction générale solide.



Proportions importantes : Hauteur au garrot :
Mâles : 60- 65 cm
Femelles : 55- 60 cm
La longueur du tronc dépasse la hauteur au garrot de 10 - 17%.



Comportement / Caractère : Dans son comportement et son caractère, le Berger allemand doit être pondéré, bien équilibré, sûr de lui, absolument naturel, parfaitement inoffensif (sauf quand il est excité), vigilant et docile. Il doit faire preuve de courage, avoir un caractère bien trempé et posséder l’instinct du combat, afin de réunir les conditions qui le rendent apte à être un chien d’accompagnement, de garde, de protection, de service et de travail sur troupeaux.



Tête : Elle est cunéiforme, bien proportionnée à la taille (Sa longueur est à peu près égale aux 40% de la hauteur au garrot), sans être lourde ni trop allongée, sèche dans son aspect général et d’une largeur modérée entre les oreilles. De face et de profil, le front n’est que peu bombé, sans ou avec un sillon medio-frontal faiblement marqué.
Le rapport entre la longueur du crâne et celle du chanfrein est de 1 : 1. La largeur du crâne doit être à peu près égale à sa longueur. Vu de dessus, des oreilles au bout du nez, le crâne va en s’amenuisant régulièrement; par une dépression crânio-faciale (stop) inclinée, mais pas très prononcée, il se raccorde un museau en forme de coin. Les mâchoires supérieures et inférieures sont fortement développées. le chanfrein est rectiligne; un chanfrein camus (concave) ou busque n’est pas souhaité. Les lèvres, bien tendues et jointives, sont de couleur foncée.



Truffe : Doit être noire.

Denture : Elle doit être robuste, saine et complète (42 dents selon la formule dentaire). Le Berger allemand a un articulé en ciseaux, c’est-à-dire que les incisives supérieures viennent se placer en ciseaux devant les incisives inférieures.
L’articulé en tenailles, le prognathisme supérieur et le prognathisme inférieur constituent des défauts, de même que la présence d’espaces libres trop importants entre les dents (dents écartées). Une arcade incisive rectiligne est également un défaut. Les maxillaires doivent être fortement développés, pour assurer une profonde implantation osseuse des dents.

Yeux : De grandeur moyenne, en amande, quelque peu obliques et non proéminents. Leur couleur doit être aussi foncée que possible. Des yeux clairs et perçants qui modifient l’expression naturelle du chien ne sont pas souhaités.

Oreilles : Le Berger allemand a des oreilles dressées de grandeur moyenne, portées bien droites et symétriques (pas tirées latéralement en position oblique); avec leur pavillon tourné vers l’avant, elles se terminent en pointe. L’oreille semi-dressée ou tombante sont des défauts. Quand le chien est au repos ou en action, une oreille portée couchée vers l’arrière n’est pas un défaut.







Cou : Robuste, bien musclé et sans laxité de la peau de la gorge (fanon). Il forme avec le tronc (horizontale) un angle d’environ 45°.



Tronc : La ligne du dessus va sans rupture visible depuis l’encolure bien sortie en passant par le garrot bien développé et par le dos très légèrement incliné vers l’arrière à la croupe légèrement oblique. Le dos est ferme, robuste et bien musclé. Le rein est large, fortement développé et bien musclé. La croupe, longue et légèrement oblique (angle d’environ 23° sur l’horizontale) doit se fondre dans l’attache de la queue sans solution de continuité de la ligne du dessus.



Poitrine : Elle doit être modérément large avec un sternum aussi long et bien marqué que possible. La hauteur de la poitrine doit mesurer environ les 45 à 48% de la hauteur au garrot. Les côtes doivent être modérément cintrées. Un thorax en tonneau est tout aussi défectueux qu’un thorax aux côtes plates.



Queue : Elle atteint au moins le jarret, mais ne doit pas dépasser le milieu du métatarse; le poil a sa face inférieure est un peu plus long; elle est portée tombante en décrivant une légère courbe; quand le chien est excité ou en action, elle se relève davantage, mais sans aller au-dessus de l’horizontale. Toute correction chirurgicale est interdite.



Membres :




Membres antérieurs : Vus de tous les côtés, les antérieurs sont d’aplomb; vus de devant. Ils sont parfaitement parallèles. L’omoplate et le bras sont de même longueur et bien appliqués contre le tronc grâce à une musculature puissante. L’angle formé par l’omoplate et le bras mesure idéalement 90°, pratiquement jusqu’à 110°. Ni en station ni en action, les coudes ne doivent être décollés ou serrés. Vus de tous les côtés, les avant-bras sont droits et parfaitement parallèles entre eux, secs et dotés de muscles fermes. La longueur des métacarpes mesure environ un tiers de celle de l’avant-bras; il forme avec ce dernier un angle d’environ 20 à 22°. Aussi bien un métacarpe trop incliné (plus de 22°) qu’un métacarpe trop droit (moins de 20°) sont préjudiciables à l’utilité du chien, tout spécialement en ce qui concerne sa capacité d’endurance. Les pieds sont arrondis, les doigts sont bien serrés et arqués, les coussinets sont durs sans tendance à se crevasser; les ongles sont robustes et de couleur sombre.

Membres postérieurs : Les postérieurs sont légèrement inclinés vers l’arrière, tout en restant, vus de derrière, parallèles entre eux. La cuisse et la jambe sont d’une longueur presque identique et forment un angle d’environ 120°. les cuisses sont puissantes et bien musclées. Les jarrets sont fermes et robustes; le métatarse, sous le jarret, est perpendiculaire au sol.
Les pieds ont les doigts serrés, légèrement arqués; les coussinets sont durs et de couleur foncée; les ongles sont robustes, courbes et également de couleur sombre.







Allures : Le Berger allemand est un trotteur. Les angulations et la longueur des membres doivent être si bien équilibrées que, sans oscillation notable de la ligne du dessus, les postérieurs peuvent s’engager vers l’avant sous le corps et les antérieurs couvrir un terrain égal. Toute tendance à une surangulation des postérieurs diminue la fermeté et l’endurance, et est préjudiciable aux capacités d’utilisation du chien. En présence de rapports corrects entre la structure générale et les angulations, on obtient des allures de grande amplitude au ras du sol sans signe apparent d’effort. Au trot, régulier et calme, la tête tendue vers l’avant et la queue légèrement relevée forment, de la pointe des oreilles par la nuque et le dos jusqu’au bout de la queue, une ligne du dessus souple, harmonieuse et ininterrompue.



Peau : Elle est (souplement) appliquée sans former de plis.



Robe :




Texture du poil : Le pelage correct du Berger allemand est un poil double avec sous-poil. Le poil de couverture doit être aussi dense que possible, droit, rude et bien couché. Le poil est court sur la tête y compris la face interne du pavillon des oreilles, sur la face antérieure des membres, sur les pieds et sur les doigts; il est un peu plus long et plus fourni sur le cou. A la face postérieure des membres il s’allonge jusqu’au niveau du carpe ou du jarret, en formant des culottes d’ampleur modérée derrière les cuisses.

Couleur du poil : Noir, avec des marques brun rouge, brunes ou jaunes jusqu’à gris clair. Noir et gris unicolore, le gris étant charbonné (ombré). Manteau et masque noir. De petites taches blanches discrètes sur le poitrail ou une coloration très claire à la face interne des membres sont tolérées, mais pas recherchées. La truffe doit être noire dans toutes les variétés de couleur. L’absence de masque, des yeux clairs à perçants, des marques claires à blanchâtres sur le poitrail et à la face interne des membres, des ongles d’une couleur claire et le bout de la queue rouge seront pénalisés en tant que signes de pigmentation insuffisante.
Le sous-poil est d’un gris léger; le blanc n’est pas admis.







Taille et poids : Mâles : hauteur au garrot : 60 à 65 cm
poids : 30 à 40 kg
Femelles : hauteur au garrot : 55 à 60 cm
poids : 22 à 32 kg



Défauts : Tout écart par rapport à ce qui précède doit être considéré comme un défaut qui sera pénalisé selon sa gravité.



Défauts graves : • Tout écart du présent standard qui serait préjudiciable à l’aptitude au travail du chien.
• Défauts des oreilles : Oreille attachée latéralement, trop bas, semi-tombante, tirée latéralement en position
• oblique, dressée sans fermeté.
• Défauts importants de pigmentation.
• Résistance générale fortement réduite
• Défauts de denture : tout écart de l’articulé en ciseaux et de la formule dentaire, mis à part les défauts
• éliminatoires.



Défauts éliminatoires : • Chiens faibles de caractère, mordeurs ou nerveusement peu équilibrés.
• Chiens affectés d’une grave dysplasie de la hanche vérifiée.
• Chiens affectés de déformations au niveau des oreilles et de la queue.
• Chiens affectés de malformations.
• Défauts de denture, en cas d’absence de 1 PM 3 plus une autre dent, ou 1 canine, ou 1 PM 4, ou 1 M 1 ou M 2, ou au total trois dents ou plus.
• Chiens affectés de défauts des mâchoires : prognathisme inférieur de 2 mm et plus, prognathisme supérieur, ensemble des incisives en position bout à bout.
• Plus d’un cm en plus ou en moins de la taille prescrite par le standard.
• Albinisme.
• Couleur blanche de la robe (même si les yeux et les ongles sont de couleur foncée).
• Poil double long : poil de couverture long, mou, mal couché, avec sous-poil, formant des franges aux oreilles et aux membres, des culottes touffues et une queue touffue avec drapeau dans la partie inférieure.
• Poil long : poil long et mou, sans sous-poil, en général avec formation d’une rate dans l’axe du dos, franges aux oreilles, aux membres et à la queue.



N.B. : Les mâles doivent avoir deux testicules d’apparence normale complètement descendus dans le scrotum
 


 

origines du berger allemand

 ORIGINES
DU BERGER ALLEMAND












ORIGINES DU BERGER ALLEMAND




Le Berger Allemand aurait comme aïeul le " Canis familiaris matris optima " que l’on trouve au pied de l’arbre généalogique de tous les chiens de berger et qui a été le premier à pratiquer ce métier.




Morphologiquement, le Berger Allemand ressemble à ce Canis protohistorique dont le type lupoïde révèle aux yeux de nombreux zoologistes, la filiation au loup d’Asie.




C’est pour cette raison que le Berger Allemand se fait appelé parfois " chien-loup ", mais bien que génétiquement le croisement soit possible, il n’a jamais été prouvé que le Berger Allemand ait reçu du sang de loup.




En Allemagne, dès le VIIème siècle, on remarqua un chien de berger ressemblant à l’actuel Berger Allemand. Sa robe était un peu plus claire. Ses qualités étaient celles de tout bon meneur de troupeau, calme, obéissance, endurance, rusticité.




Le 3 avril 1899, le Capitaine de Cavalerie Max Emile Frédéric Von Stephanitz, acheta son premier Berger Allemand à une exposition canine, qu’il baptisa Horand Von Grafrath, du nom de son chenil bavarois.




Horand fut le premier Berger Allemand enregistré au Livre des Origines (SZ n° 1).




Par la suite, il réalisa une sélection méthodique à partir des variétés des chiens de berger allemands du centre et du sud de l’Allemagne, ayant pour objectif de créer un chien d’utilité doté du maximum de qualités.




Von Stéfphanitz fixa la race, qu’il améliora encore en y apportant, du sang de berger écossais.




Le Berger Allemand tel que nous le connaissons était né.




Le 28 Avril 1899, Von Stéfphanitz créait l’Association des éleveurs du Berger Allemand (Verein für Deutsche Schäferhunde, qui à ce jour fait encore référence dans le domaine de la sélection du Berger Allemand dans le monde entier), qu’il dirigea jusqu’en 1933.




Le " père " de la race organisa l’élevage à l’échelon national et préféra le critère d’utilité à celui de l’esthétique, il décréta : " Est Berger Allemand tout chien de berger vivant en Allemagne qui, grâce à un exercice constant de ses qualités de chien de berger, atteint la perfection de son corps et de son psychisme, perfection appréciée uniquement sous l’angle de l’utilité ".




Très vite le XIXème siècle, marqué par la révolution industrielle, vit beaucoup de ces chiens disparaître en même temps que les bergeries au profit de l’industrialisation et de l’urbanisme.




Von Stéfphanitz reconvertit son protégé dans l’armée, la police, les postes, les douanes, les administrations, la surveillance des chasses, des ports, des chemins de fer, et des hautes montagnes, outre la garde des troupeaux, des domiciles, des propriétés et la conduite des aveugles ...




La première Guerre Mondiale fournit au Berger Allemand l’opportunité de faire ses preuves.




Estafettes, sentinelles d’avant-postes, auxiliaires de patrouilles ou chiens sanitaires, portant leur petit dossards Croix-Rouge, ces chiens bâtirent la légende de la race au prix de leur vie.




L’excellente réputation du Berger Allemand se répandit dans le monde entier.




En 1920, l’élevage français démarra structuré par la Société du Chien de Berger Allemand (SCBA), fondée par Georges Barais, un industriel du textile.




Pendant les cinquante années qui suivirent, la race s’homogénéisa, s’allégea, se fit plus élégante et s’implanta dans nos administrations.




Dans la décennie 70, ce fut l’explosion : en 1978, elle afficha le nombre record de 16.150 naissances.




Du fait de la popularité de ce héros, son cheptel n’est pas des plus homogène avec d’un côté les lignées d’exposition et de l’autre les lignées de travail.




Aujourd’hui, le club souhaite que le Berger Allemand redevienne un chien complet à la fois beau et bon.




De ce fait pour qu’un sujet appartienne à l’élite, il doit passer la même confirmation qu’en Allemagne ; lors de cet examen, le chien est jugé sur sa conformité au standard mais doit aussi satisfaire à différentes épreuves attestant de ses aptitudes au travail et de son équilibre.




Il doit également n’être pas ou très peu dysplasique.




On estime, en France, qu’il y aurait plus d’un million de chiens ayant l’apparence du Berger Allemand mais dont 15 % seraient de race pure.




Autrement dit, un chien sur neuf vivant dans l’Hexagone serait un Berger Allemand ou assimilé.





 







comportement du berger allemand



 



LE COMPORTEMENT DU BERGER ALLEMAND



chien berger allemandDynamique, rustique, robuste, endurant, équilibré.



Le Berger Allemand est un superbe athlète à qui il faut beaucoup d’exercice.



 Ce qui frappe surtout chez le Berger Allemand, c‘est son attachement à sa famille et plus encore à son maître.



Il recherche toujours le contact avec lui, ne le quitte pas des yeux, voire d’une semelle.



Le Berger Allemand supporte mal la solitude et ne peut rester enfermé à longueur de journée.



A signaler que la femelle est encore plus sentimentale que le mâle et aussi plus comédienne : en effet, doté de la même intelligence et du même courage que le mâle, elle est plus généreuse que lui.



Très douce et plus affectueuse encore que le mâle avec sa famille, elle se révèle même souvent une meilleure gardienne.



Toujours disponible, joyeux drôle et tendre, il a besoin de se sentir utile et bon gardien.



Il n’est pas pour autant dangereux, contrairement à certains clichés véhiculés sur son compte, tel celui du " chien-loup " féroce.



Au contraire un bon Berger Allemand ne doit pas être agressif, mais réfléchi, sûr de lui et plein de sang froid.



On ne risque rien en sa présence, à condition toutefois, de ne pas manifester d’intentions malveillantes.chien berger allemand



Le Berger Allemand est même capable de défendre le chat de la famille au même titre que n’importe quel occupant de la maison qu’il a pris sous sa surveillance.



Le Berger Allemand n’est ni agressif, ni bagarreur, jouissant d’une autorité naturelle et d’une espèce de force tranquille qui en impose aux gens comme aux bêtes ; notre ami est respecté par la gent canine.



La cohabitation entre deux mâles est très faisable, mais il est préférable que son compagnon arrive chiot à la maison ou en même temps que lui.



C’est un calme que l’on peut emmener partout, sans crainte.



Il apprécie l’appartement, il ne boude pas le canapé.
Il aime se laisser doucement aller à la nonchalance, en attendant le moment de la sortie.



Mais plus il a de place, plus il est content, il s’adapte tout de même, en appartement, à condition de le sortir souvent et de faire de longues promenades.



Le Berger Allemand peut devenir rapidement nerveux et irritable s’il n’a pas d’activité physique quotidienne.



chien berger allemandCe n’est ni un chasseur, ni un fugueur ; il se moque des petites bêtes qui frétillent dans les buissons ou de ce qui se passe à un kilomètre de la.



A la montagne, il adore accompagner son maître sur les pistes de ski et gambader dans la neige.



Le froid ne lui fait pas peur, normal quand on connaît ses origines perdues dans les montagnes Bavaroises...



Le professionnalisme du Berger Allemand, son courage, son sens du devoir, son infiniechien berger allemand gentillesse avec les enfants, sa fidélité, sont autant de qualités qui donnent de lui une image sérieuse, mais lorsque l’on a la chance de partager son intimité,on découvre vite un compagnon enjoué, charmeur, jovial, ingénieux, comédien et mime capable de tous les stratagèmes et de toutes les inventions.



Le Berger Allemand a souvent la réputation d’être dangereux.



Mais la responsabilité en revient le plus souvent à son maître.



C’est lui qui donne les ordres. En fait, bien éduqué dès le début, le Berger Allemand se révèle un bon chien calme, doux et affectueux.







sante du berger allemand




SANTE
DU BERGER ALLEMAND










SANTE DU BERGER ALLEMAND



Petit, il a d’abord les oreilles pliées et puis tout doucement, elles se redressent, pas forcément en même temps.



Avec son premier poil un duvet qui lui donne un air de nounours,
et son allure pataude, il est absolument irrésistible.



 Malgré que le Berger Allemand soit robuste, il peut être sujets aux petits maux courant de la vie, comme les rhumes ou les problèmes intestinaux ;



Ce sont des petits problèmes sans gravité, à condition de le soigner dès les premiers symptômes.



 Comme dans beaucoup d’autres races de moyen et de grands chiens, il peut être sujet à la dysplasie coxo-phémorale.



 Comme pour toutes les autres races, il est important qu’un chien soit vacciné et suivi régulièrement chez un Vétérinaire.



Vermifuge et insecticides sont vivement recommandés.
(Penser que la Pyroplasmose transmise par les tiques peut être mortelle).




 







caractere du berger allemand



 





CARACTERE
DU BERGER ALLEMAND












CARACTERE DU BERGER ALLEMAND



chien berger allemand



 Chien de troupeaux, de guerre, de pistage
 Chien de sauvetage, de défense, de guide d’aveugle
 Chien de recherche de truffes...



 Chien de compagnie fidèle et affectueux.
 



Dynamique, rustique, robuste, endurant, équilibré. 



chien berger allemand



Le Berger allemand doit être pondéré, bien équilibré, sûr de lui, vigilant, docile, courageux, avoir un caractère bien trempé et posséder l’instinct de combat. Il est obéissant, d’une fidélité sans faille, un des meilleurs nez. 



Vif, gai, loyal, il possède de réelles aptitudes à l’éducation car il ne demande qu’à obéir.







conseils pour votre berger allemand



 



CONSEILS
POUR LE BERGER ALLEMAND










CONSEIL POUR LE BERGER ALLEMAND



chien berger allemand



Le Berger Allemand est un excellent trotteur prêt à pratiquer tous les sports. 



De par sa morphologie d’athlète, il recèle d’énormes aptitudes.



 Doué d’une intelligence très vive et d’un sens inné du devoir et d’un courage exemplaire, le Berger Allemand est devenu l’auxiliaire le plus utile de l’homme.



 Outre ses qualités indéniables de gardien, il excelle dans les tâches de sauvetage en cas de séismes, d’accidents d’avion ou d’avalanches.



Il n’a pas son pareil pour retrouver les personnes enfouies dans la neige ou sous des décombres.



Sa fidélité et sa discipline en font un excellent guide pour les Aveugles et les handicapés.



Et il n’a pas perdu ses qualités originelles : Il reste un formidable gardien de troupeaux.



Redoutable pisteur, il reste aussi un précieux allié des forces de police qui l’emploient à la recherche de malfaiteurs en fuite ou de personnes disparues.



Aux douanes, ses activités sont multiples :Elles vont de la surveillance des frontières



jusqu’à la découverte de drogue dans les bagages des passagers aux aéroports.



Son flair infaillible lui permet également de détecter les explosifs et les armes.



Un vrai champion dans la lutte anti-drogue et anti-terrorisme !



Le Berger Allemand a acquis une solide réputation de chien militaire :Eclaireur, guide, sauveteur, pisteur, patrouilleur, détecteur de mines, porteur de munitions, agent de transmission, secouriste...



Le Berger Allemand, depuis le début du siècle, avec son super-flair, a même supplanté les cochons dans la recherche de truffes, il participe à des concours de meilleur truffier pour le Championnat de France.



 Une très bonne éducation est importante pour ce chien aux capacités multiples, car elle conditionnera son comportement futur. 



Chien de travail avant tout.





chien berger allemand



chien berger allemandLe Berger Allemand est même capable de défendre le chat de la famille au même titre que n’importe quel occupant de la maison qu’il a pris sous sa surveillance.



Le Berger Allemand n’est ni agressif, ni bagarreur, jouissant d’une autorité naturelle et d’une espèce de force tranquille qui en impose aux gens comme aux bêtes ; notre ami est respecté par la gent canine.



La cohabitation entre deux mâles est très faisable, mais il est préférable que son compagnon arrive chiot à la maison ou en même temps que lui.



C’est un calme que l’on peut emmener partout, sans crainte.



Il apprécie l’appartement, il ne boude pas le canapé.
Il aime se laisser doucement aller à la nonchalance, en attendant le moment de la sortie.



Mais plus il a de place, plus il est content, il s’adapte tout de même, en appartement, à condition de le sortir souvent et de faire de longues promenades.



Le Berger Allemand peut devenir rapidement nerveux et irritable s’il n’a pas d’activité physique quotidienne.



chien berger allemandCe n’est ni un chasseur, ni un fugueur ; il se moque des petites bêtes qui frétillent dans les buissons ou de ce qui se passe à un kilomètre de la.



A la montagne, il adore accompagner son maître sur les pistes de ski et gambader dans la neige.



Le froid ne lui fait pas peur, normal quand on connaît ses origines perdues dans les montagnes Bavaroises...



Le professionnalisme du Berger Allemand, son courage, son sens du devoir, son infiniechien berger allemand gentillesse avec les enfants, sa fidélité, sont autant de qualités qui donnent de lui une image sérieuse, mais lorsque l’on a la chance de partager son intimité,on découvre vite un compagnon enjoué, charmeur, jovial, ingénieux, comédien et mime capable de tous les stratagèmes et de toutes les inventions.



Le Berger Allemand a souvent la réputation d’être dangereux.



Mais la responsabilité en revient le plus souvent à son maître.



C’est lui qui donne les ordres. En fait, bien éduqué dès le début, le Berger Allemand se révèle un bon chien calme, doux et affectueux.



 
 

dysplasie de la hanche


 


Qu'est-ce que la dysplasie de la hanche ?



  • La dysplasie de la hanche est une anomalie articulaire relativement courante et peux causer un handicap.
  • Cette pathologie existe chez de nombreuses races même si elle est habituellement plus courante chez les grandes races. Les Golden Retrievers, Labrador , Bergers Allemands, Rottweilers, et Chow Chows sont particulièrement affectés par la dysplasie.
  • Il existe heureusement plusieurs traitements envisageables pour les chiens atteints de ce trouble dégénératif et parfois douloureux.

















    Hanche normale






    Dysplasie légère





    Dysplasie
    moderée à sevère





    Dysplasie Sevère

    Articulation coxo-fémorale normale avec une surface acétabulaire profonde et un cartilage sain de chaque côté de l'articulation. La tête du fémur est en contact étroit avec l'acétabulum. Dysplasie légère sans trouble dégénératif. La laxité articulaire permet à la tête du fémur d'avoir une position subluxée. La fosse articulaire est anormalement peu profonde et l'articulation peut montrer une certaine laxité. Ce stade de dysplasie peut être traité chirurgicalement par une TOP (voir plus loin) avant que les troubles dégénératifs ne s'intensifient. Dysplasie modérée à sévère caractérisée par un effritement et une érosion du cartilage de la tête du fémur et de la fosse de l'acétabulum. On observe une apparition d'ostéophytes (fragments osseux avec des dépôts de calcium) sur le pourtour de la fosse articulaire. Il s'agit d'une articulation douloureuse qui requiert un traitement chirurgical. Si aucun traitement n'est envisagé, la dysplasie passera inévitablement à un grade sévère. La dysplasie sévère est rencontrée chez les chiens plus âgés dont la dysplasie de la hanche est réstée sans traitement depuis une période assez longue. Cette articulation montre des signes d'arthrose sévère. On observe un flottement de la tête du fémur et un "remplissage" osseux autour de la tête du fémur et au niveau de l'acétabulum.

    La dysplasie de la hanche est un trouble du développement de l'articulation coxofémorale (hanche) du chien. Le problème est associé à un déséquilibre entre les forces mécaniques centrées sur l'articulation et les masses musculaires. Ce déséquilibre s'accompagne d'une laxité excessive de l'articulation causée par une fosse acétabulaire trop peu profonde.


    Lorsque l'articulation montre de la laxité, la tête du fémur "voyage" au niveau des bords de la cavité au lieu d'être guidée profondément dans la fosse articulaire. Ce phénomène est douloureux et provoque des dépôt anormaux de calcium, de fragments osseux et de l'arthrose.


    Le fonctionnement continu d'une hanche affectée provoque un port anormal des surfaces articulaires, conduisant alors à un processus dégénératif qui s'accentue de lui-même. Il s'ensuit un développement osseux anormal, de l'inflammation et de l'arthrose provoquant une boiterie modérée à sévère. L'inflammation de la capsule articulaire provoque une augmentation de sécrétion synoviale qui amplifie encore la laxité.


    Ces changements physiologiques doivent être traités précocement (entre 4 et 8 mois) pour avoir une bonne chance de réduction du processus dégénératif.


    Ces processus dégénératifs découvrent l'os sous chondral et ses terminaisons nerveuses provoquant alors une douleur articulaire importante. Si le processus dégénératif est déjà observé lors du diagnostic, il existera alors moins d'options thérapeutiques pour le traitement de l'articulation.

















    Races communéments afféctées par la dysplasie de la hanche

     
     

    Airedale Terrier
    Akita
    Alaskan MalamuteBerger d'Anatolie
    American Pit Bull Terrier
    American Staffordshire Terrier
    American Water Spaniel
    Bearded Collie
    Berger Allemand
    Berger Australien
    Berger Malinois
    Bobtail
    Border Collie
    Bouvier Bernois
    Boxer
    Braque de Weimar
    Bulldog Américain
    Bull Mastiff
    Bull Terrier
    Bulldog Anglais
    Cavalier King Charles
    Chesapeake Bay retriever
    Chien d'Elan Norvégien Noir
    Chow Chow
    Clumber Spaniel
    Cocker Anglais
    Curly-Coated Retriever


    Dachshund
    Danois
    Dalmatien
    Epagneul
    Eskimo Américain
    Flat-coated retriever
    Golden retriever
    Irish wolfhound
    Labrador
    Lévrier afgan
    Mastiff
    Montagne des Pyrénées
    Neopolitan mastiff
    Pointer à poils courts
    Pointer à poils longs
    Pointer Anglais
    Rhodesian ridgeback
    Rottweiler
    Samoyed
    Saint-Bernard
    Saint-Hubert
    Setter Anglais
    Setter Irlandais
    Shar-Pei
    Spitz loup
    Terre-Neuve

     




    Facteurs génétiques de la dysplasie de la hanche


    Une certaine héritabilité de la dysplasie de la hanche a été établie. Plusieurs gènes contribuent à affecter le potentiel de développement de la dysplasie et sa gravité. Il s'agit d'un phénomène additif : la sévérité de l'affection dépend du nombre de gènes liés à cette pathologie présents chez l'animal.


    La multitude de facteurs génétiques et environnementaux qui influencent la dysplasie rendent la prédiction de cette maladie relativement difficile. Il est générallement admis que les croisements de chiens apparemment exempts de dysplasie donnent des chiens généralement plus sains que les croisements où les deux parents sont affectés. Des études montrent cependant que deux parents apparemment sains peuvent tout de même avoir des chiots dysplasiques [1]. En dépit des efforts effectués au niveau des élevages, de l'utilisation de classifications comme celle de l' "Orthopedic Foundation for Animals" (OFA), de croisements d'animaux dont les parents et les grands-parents sont normaux,le processus d'éradication de cette maladie reste encore relativement lent et décevant.





    Facteurs environnementaux


    Les facteurs environnementaux ne sont pas les causes de base de la dysplasie, mais peuvent affecter significativement les conditions d'apparition et la gravité de la dysplasie. Ces facteurs aident à expliquer le fait que seuls les chiens présentant un génotype "dysplasie" peuvent développer la pathologie, alors que tous les animaux présentant ce même génotype ne développent pas forcément la maladie.


    La nutrition du chien en croissance est l'un des facteurs extérieurs les mieux étudiés pour le développement de la dysplasie de la hanche et peuvent avoir une influence importante en ce qui concerne le développement de la pathologie. Une étude montre que seulement 33% des chiens nourris ad libitum développaient des hanches normales, alors que 70% des chiens nourris avec un quart de la même nourriture développaient des hanches saines. Une autre étude sur des Bergers Allemands montre que 63% des chiens pesant plus que la moyenne ont développé de la dysplasie. A l'inverse, seulement 37% des chiens pesant moins que la moyenne ont développé des hanches dysplasiques [2]. Des chiots génétiquement susceptibles de développer une dysplasie des hanches montreront donc une fréquence et gravité supérieures d'anomalies si ils sont nourris avec une alimentation riche en calories. Ces études indiquent donc fortement qu'il est recommandé de limiter raisonnablement l'apport calorique du chien en croissance (spécialement chez les races à risque) pour prévenir du développement de la dysplasie de la hanche.





    Signes cliniques de la dysplasie de la hanche


    Les chiens souffrant de dysplasie sont souvent réticents au saut ou à l'usage de leurs membres posterieurs, montrent une locomotion anormale, et peuvent montrer de l'hésitation à monter ou descendre des escaliers. Les jeunes chiens de 5 à 10 mois peuvent montrer de la douleur lors de l'extention de leurs membres postérieurs. De plus, il peut être observé une diminution de la masse musculaire et une réduction des mouvements du chien. Les signes cliniques ne correspondent pas nécessairement exactement avec les modifications observées radiologiquement chez les jeunes chiens.


    Alors que le chien grandit et que les signes radiologiques d'anomalies articulaires deviennent plus évidents, le vétérinaire peut se fier aux signes radiologiques avec plus de certitude. Il est important pour le vétérinaire de faire une évaluation complète du patient afin d'écarter tout autre problème d'ordre orthopédique ou neurologique.



    • Les facteurs environnementaux tels que l'alimentation et l'exercice jouent un rôle important dans le développement de la dysplasie.
    • Demandez à votre vétérinaire des conseils en nutrition.
    • Plus de 110 races de chiens ont montré des signes de sensibilité à la dysplasie.
    • Environ 95% des chiens dysplasiques présentent une atteinte bilatérale.




    Diagnostic de la dysplasie de la hanche


    Une évaluation des hanches ne doit pas être retardée à plus de deux ans d'âge (spécialement pour les races concernées), et devrait être réalisée vers 5 ou 6 mois. La radiographie est utilisée pour confirmer la présence de laxité articulaire chez les jeunes chiens et la présence de lésions dégénératives chez les patients plus âgés.


    Par palpation et manipulation de la hanche, le vétérinaire peut souvent détecter une dysplasie avant que d'autres signes ne soient mis en évidence et alors que la radiographie ne montre pas de malformation (cf ci-dessous). Lors de la palpation, le membre est mis en extention pour tester la mobilité de la hanche. Un autre examen nécessite que le chien soit tranquillisé pour permettre une palpation sans que les masses musculaires ne maintiennent artificiellement la tête du fémur dans sa cavité, donnant alors un résulat faussement négatif.





    Examen par palpation










    Par palpation et manipulation de la hanche, le vétérinaire peut souvent détecter une dysplasie avant que d'autres signes ne soient mis en évidence et alors que la radiographie ne montre pas de malformation. Le rapprochement du genou vers l'interieur peut provoquer une descente de la tête du femur en dehors de la cavité acetabulaire (subluxation). L'éloignement du genou vers l'exterieur provoque le retour de la tête du fémur à sa place(réduction). Ces deux actions permettent au vétérinaire de mesurer l'angle indiquant le degré de laxité de l'articulation.



























    Diagnostic de la dysplasie de la hanche
    Age Palpation Radiographie
     6 mois 75% 25%
     1 an 50% 50%
     1.5 ans 25% 75%
     2 ans 0% 100%